la découverte :

J'ai découvert l'astronomie à l’âge de onze ans. Tout a commencé lorsque j’ai entendu qu’une camarade de mon âge regardait le ciel le soir et notait sur un carnet les astres qu’elle voyait.

J’avais déjà sans doute un peu plus d’attrait pour le scientifique que pour le littéraire, aussi cette idée m’a tout de suite séduit, si bien que dans les jours qui suivirent je fis de même. Rapidement j’eu l’idée de pointer ma petite longue vue vers la Lune, et là comme beaucoup d’astronomes amateurs ce fut la stupéfaction, démultiplié par dix lors de la vision de Saturne, encore une fois les astronomes amateurs savent de quoi je parle.

De onze à seize ans, je pratique le visuel avec divers instruments achetés pour les lunettes et fabriqués pour les télescopes, cela va de la lunette de 45, puis 60, puis télescope 155/900, et enfin vers vingt-deux ans l’acquisition d’un C8 montée sur une superbe monture SPDX.



la consolidation des acquis :

Au bout de quelques années j’ai un peu fait le tour de la question pour ce qui est de la pratique de l’astronomie visuelle, ou dumoins je suis arrivé à la limite de ce que l'on peux voir dans des instruments de petit diamètre, en effet avec le C8, sorti de planétaire, des amas globulaires et de quelques galaxies et nébuleuses les plus brillantes, on ne voit pas grand-chose ; je tente bien l’astrophotographie argentique, mais même si je suis content d'immortaliser l’objet, la difficulté de mise en œuvre des acquisitions avec les guidages manuels me découragent rapidement.

C’est une période pendant laquelle je laisse un peu les instruments de côté pour me consacrer plus à de l’astronomie théorique.



La révolution numérique :

Dans les années 2000 la révolution numérique passe par là, c'est à cette époque que je tente la prise de vue numérique des images, cela à réellement commencé pour moi en 2005, j’avais alors la quarantaine, les capteurs numériques équipant les CCD qui me faisaient rêver auparavant se démocratisaient, les informations et astuces sur les bonnes pratiques circulaient bien plus facilement via internet.

Depuis cette époque mon attrait pour la discipline n’a été que crescendo, mon équipement aussi, à tel point qu’aujourd’hui toutes mes soirées sont occupées par une activité ayant un lien avec l’astronomie, tout les domaines de l’astronomie m’intéressent. Ceci dit, un choix doit être fait car il est difficile d'aller en profondeur dans tout les domaines, question de matériel et de pratique du sujet, mes intérêts se portent donc principalement sur l’astrophotographie du ciel profond et la photométrie, notamment les transits d’exoplanètes, mais je peux dévier de cela selon l’actualité astronomique : une belle comète à imager, une occultation d’étoile par un astéroïde etc….

J’aime également beaucoup le côté « technique » du fonctionnement d’un observatoire en autonomie, pour moi cela fait partie de l’œuvre, j’ai autant de plaisir à faire en sorte qu’un instrument fonctionne à distance en autonomie, qu’à traiter une image.

Aujourd’hui mon but est de profiter pleinement de cette belle discipline qu’est l’astronomie, de la partager avec des amis, d’échanger pour en apprendre plus et transmettre aux astronomes amateurs débuttants et aux curieux du ciel.