Le lien suivant décrit ma 1ere mesure de transit d'un astre extra-solaire, il s'agissait de HAT-P-37_b: à partir de cet instant j'ai su que j'allais renouveler l'expérience car j'avais trouvé ces manipulations particulièrement intéressantes.
L'observation du transit d'exoplanètes est passionante, car elle donne "vie" à l'astre, cette étoile que nous n'avons toujours
vu comme étant un point brillant, a bien une planète qui orbite autour, les amateurs ont maintenant le moyen de détecter cela ceci grasse à la
baisse de lumière occasionné par le transit de la planète devant son étoile; Outre l'aspect technique qu'il est très gratifiant de maitriser, c'est
toujours un bonheur de de visualiser une courbe de transit, car la difficulté (sans que ce soit insurmontable) est là.
Plus les transits sont faibles, plus il est gratifiant de les détecter.
Un autre interêt de ces mesures, et qu'elles permettent de mettre vraiment le pied dans de la science participative,
en effet avec les télescopes spaciaux, les découvertes de planètes extra solaires explosent, et les astronomes pros n'ont
plus assez de temps de télesccope pour confirmer toutes ces exoplanètes, les mesures d'astronomes amateurs ont donc tout leur
interêt, car même si nos moyens sont plus restreints, il suffisent tout de même pour observer une partie de ces astres, et
notre force supplémentaires est que nous sommes
nombreux, passionnés et avons du temps de télescope à employer comme l'on veux.
Lors de récents appels à mesures par des pros, nous avons étés une trentaine dans toute la France à fournir des mesures sur des cibles bien précise et ceci quasiment en temps réel, ces mesures ont étés très utiles aux pros pour confirmer les modèles. Je vous invite donc vivement à pratiquer ce type d'observations très interressantes qui débouchent sur des collaborations pro/Am et pour lesquelles vous pourrez ensuite êtres cités dans des publications scientifiques.
Sans que cela soit une finalité, cela fait toujours plaisir d'avoir son travail reconnu et consideré comme réalisé de manière professionnelle, d'autres membres de mon club (le GAPRA) sont également citès pour avoir participés aux mesures.
Alexandre Santerne astrophysicien au Lam (Laboratoire d'astrophysique de Marseille) oeuvre énormément en ce sens, il est l'instigateur de nombreuses collaborations pro/am, la collaboration qu'il a initié (Détection et Suivi d'Exoplanètes par des Astronomes Amateurs ) a eu l'honneur d'être primé en 2020 par le prix Gemini décerné par la SAF/SF2A.
Désirant approfondir et poursuivre ces mesures de transit d'exoplanète, je suis inscrit depuis Décembre 2020 dans le programme Exoclock ce programme de collaboration pro/am à pour but de préparer la future mission ARIEL (Atmospheric Remote-Sensing Infrared Exoplanet Large-survey) de l'ESO dont la finalité est de caractériser l'atmosphère des exoplanètes par télédétection dans l'infrarouge, Ariel est un télescope spacial qui doit être lancé en 2028 par un lanceur Ariane 6, sa mission sera l'analyse pendant 4 ans de l'atmosphère de 500 à 1 000 planètes extrasolaires. Pour préparer cette mission le programme Exoclock fait appel à divers intervenants pro et amateur pour suivre les exoplanètes qui seront ciblées par ARIEL afin de déterminer précisément le décalage (O-C), autrement dit de déterminer à quel moment le transit aura lieu pour que le satellite ne pointe pas la cible au mauvais moment.
Les liens suivants renvoient vers des fichiers PDF qui relatent les mesures que j'ai réalisé sur les exoplanètes, on y trouve notament le matériel utilisé, les temps de pose, le protocole, et les courbes de luminosité traitées et modèlisées la plupart du temps avec des logiciels comme AstroImageJ ou Hops, ces mesures sont ensuite diffusées dans les différentes bases de données: ETD transit database, exoclock, AAVSO ......